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dimanche 30 septembre 2007

THE NEW PORNOGRAPHERS ~ La Maroquinerie. Paris.












Première partie : Los Chicros - Marie Flore





Ce qu’en a pensé Gilles :

« Voila un concert que j'attendais avec une grande impatience. Je me suis retrouvé subjugué à l'écoute des 4 premiers albums de The New Pornographers, et j'étais curieux et excité de voir ce que cela pouvait donner en live. Je n'ai malheureusement pu convaincre personne - encore une fois - de m'accompagner ce soir.J'évitai les abords du stade de France, où les vieux briscards de Police donnait leur second concert $... eh ! eh ! J'étais bien décidé à être au premier rang ce soir, aussi j'arrivai vers 18h30 à la Maro : personne évidemment ! Une question me trottait dans la tête, est-ce que Neko Case, la chanteuse du groupe, qui poursuit aussi une carrière solo, serait là ? Il est maintenant 19h30, ouverture des portes, je rentre le premier et je m'installe légèrement sur la gauche au premier rang. La salle se remplit tout doucettement, il y a beaucoup de filles et surtout beaucoup d'Américaines.

20h00, je suis toujours seul devant, et la première partie monte sur scène, Los Chicros, un groupe Français. Je m'assois sur le devant de la scène, personne ne s'étant levé. 35 minutes d'un rock très américain, pas vraiment original mais pas désagréable non plus. Passons à la suite : et bien non, ce ne sera pas encore le tour des New Pornographers d'entrer en scène, nous avons droit à une « seconde première » partie, affligeante !! Marie Flore, seule à la guitare (genre Gretch), sachant à peine jouer et chanter : un calvaire qui à duré 30 minutes, des chansons à dormir debout, tellement c'était lent et cruellement monotone. De surcroit, la belle jeune fille (il n'y a que cela qui était bien) chantait d'une manière inaudible, je n'ai même pas compris son nom tout en étant au premier rang (assis pour la circonstance). A dégager, je ne comprends pas ce que cela venait faire là ce soir.

Dès la fin du set, toutes les Ricaines se lèvent et se pressent au premier rang... mais, par chance, je n'aurais pas de problèmes ce soir, pas d'infiltrations sournoises, bref des conditions optimales. Maintenant, vous qui êtes amoureux d'une pop sensible, radieuse et intelligente, qui aiment les belles mélodies empreintes d'un lyrisme évident, de chansons qui vous ensorcèlent et vous émeuvent, ce concert était pour vous !! Quelque part entre The Shins, The Dears, voire Arcade Fire, The New Pornographers vous emmènent au 7ème ciel. Le groupe s'installe tranquillement sur scène, déception, Neko Case, la rousse chanteuse, n'est bien pas là ! Mais cette contrariété sera de courte durée, le concert démarrant trombe par le superbe All The Things That Go To Make Heaven And Earth, je chante le refrain avec une joie évidente, c'est bon et c'est tout simplement beau !! C'est sû, le concert va être magique ce soir. Le son n'est pas loin d'être parfait, compact, puissant mais très distinct, les voix de Kathryn Calder et de Carl Newman sont en parfaite harmonies, qu'est que c'est beau !! Use It enfonce le clou ! (« USE IT TONIGHT HA HA HA IGHT !!! ») Chanson magnifique et pleine d'émotion, je reprends le refrain en choeur. The Electric Version voit le groupe continuer dans sa pop aux effets euphorisants. 3 différents albums ont déjà été parcourus en l'espace de 3 morceaux, pas de faiblesses ni de temps mort, c'est à un véritable festival de hit singles auquel j'assiste.

Un groupe d'Américaines danse au 2 ou 3ème rang, la joie et la bonne humeur illuminent les visages. Un moment plus intimiste et solennel, avec une très belle interprétation de Challengers, où Kathryn Calder arrive presque à nous faire oublier Neko Case, les voix sont splendides sur cette chanson. Tout simplement à chialer. On enchaine sur The Laws Have Changed, avec ses splendides harmonies digne des Beach Boys, certainement l'un des plus beaux morceaux de l'album « Electric Version ».C'est tout simplement le bonheur. Devant moi, Blaine Thurier nous regarde, impassible derrière son Fender Rhodes, mais en vérité il est attentif au public du premier rang : il nous lâchera par moments des sourires complices, fera mine de cacher la set list avec son pied lorsque ma voisine essaiera de la lire. Derrière lui, Tood Fancey assure admirablement toute la partie guitare, aidé en cela par AC Newman, le chanteur qui assure aussi des rythmiques. Mais le plus dingue dans le groupe, c'est sans aucun doute Kurt Dahle, le batteur, digne successeur de Keith Moon : un frappeur fou, qui attend avec délectation chaque roulement de batteries, il y a longtemps que je n'avais pas vu un batteur aussi festif et aussi plaisant. De Keith Moon, il a aussi gardé le coté joyeux luron, le mec n'a pas l'air triste !! De plus, il ajoute une touche rock supplémentaire à la musique du groupe, c'est vraiment parfait.

Vient ensuite Mass Romantic, tiré de l'album du même nom, avec ses riffs de guitares me faisant presque penser à Status Quo !! Oui, presque un boogie, avec toujours les harmonies merveilleuses et complexes concoctées par nos Canadiens. Moment d'émotion avec Unguided, empreint de nostalgie : les larmes vous viennent au yeux, magnifique. En cela, il me font penser inévitablement à un autre fameux groupe Canadien... AC Newman s'essaie à parler en Français avec le public et le dialogue s'installe très naturellement. Arrive Mutiny, et son orgue mutin et entrainant, et toujours ces fantastiques harmonies. On repart ensuite dans l'univers de « Twin Cinema » avec la chanson du même nom, pour finir avec, en rappel, le somptueux The Bleeding Heart Show, un morceau qui vous prend aux tripes, avec son final épique... pendant lequel je chante, les yeux rougis de bonheur : le genre de morceau qui entre dans votre tête pour ne plus en ressortir, quel final !!!
 
Encore sous le choc de tant de plaisir, je regarde l'heure, 80 mn de concert, ce n'est pas possible, je croyais que 45 mn c'était seulement écoulées, le temps a passé trop vite. Malgré la horde de filles, je réussis pour une fois à avoir la set list du concert, je traîne de long instants pendant que la salle se vide, je suis encore dans une sorte de douce euphorie. D'habitude le dimanche soir est pour moi synonyme d'une futur semaine de travail, mais ce soir, c'est apaisé et heureux que je m'endors, avec de somptueuses harmonies qui berceront mes rêves... »


The New Pornographers est un supergroupe d'indie rock majoritairement canadien, formé en 1997 à Vancouver (province de la Colombie-Britannique au sud-ouest du Canada). Leur musique est souvent décrite comme étant du power pop.

2000 : Mass Romantic (Mint)
2003 : Electric Version (Mint/Matador)
2005 : Twin Cinema (Matador)
2007 : Challenger (Matador)



THE NEW PORNOGRAPHERS
(La plupart des membres jouent plusieurs instruments)
Dan Bejar
Kathryn Calder
Neko Case
John Collins
Kurt Dahle
Todd Fancey
Carl Newman
Blaine Thurier


La Setlist du Concert
THE NEW PORNOGRAPHERS


01: All The Things That Go To Make Heaven And Earth (Challengers - 2007)
02: Use It (Twin Cinema - 2005)
03: The Electric Version (Electric Version - 2003)
04: All The Old Showstoppers (Challengers - 2007)
05: Jackie, Dressed In Cobras (Twin Cinema - 2005)
06: Challengers (Challengers - 2007)
07: The Laws Have Changed (Electric Version - 2003)
08: My Rights Versus Yours (Challengers - 2007)
09: The Spirit Of Giving (Challengers - 2007)
10: Mass Romantic (Mass Romantic - 2003)
11: Unguided (Challengers - 2007)
12: Testament To Youth In Verse (Electric Version - 2003)
13: Mutiny, I Promise You  (Challengers - 2007)
14: Twin Cinema (Twin Cinema - 2005)
15: Sing Me Spanish Techno (Twin Cinema - 2005)
16: The Bleeding Heart Show (Twin Cinema - 2005)


La durée du concert : 1h20

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vendredi 28 septembre 2007

THE WILLOWZ ~ La Boule Noire. Paris.












Première Partie : Steeple RemovE




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Il est minuit ce vendredi 28 septembre et je viens de rentrer chez moi, apaisé, l'esprit libre, heureux, des oreilles qui sifflent encore et surtout une bonne fatigue. Non, pas de courbatures, juste une besoin de m'endormir avec encore dans ma tête les images du concert que je viens de voir. En ce vendredi pluvieux, avec en plus une circulation difficile, je suis allé à la Boule Noire pour le premier concert parisien des Willowz. Mais qui sont les Willowz ? Je les ai découverts il y a environ 3 ans en épluchant les nouvelles parutions du label indépendant "Sympathy For The Records Industry" . Et depuis, j'ai acheté tous leurs albums, et suivi leur parcours. The Willowz, c'est le typique groupe indé US, ils bricolent tout eux-mêmes, des clips à leur DVD, tout cela sent l'amateurisme mais cela les rend sympathiques, d'autant plus que la musique, elle, est attachante. Encore une fois, je suis le seul de la bande à avoir fait le déplacement : à 19h00, je suis devant la Boule Noire, le premier ! Ouverture des portes vers 19h30, direction le premier rang, légèrement sur la gauche, où se trouvera le lead guitar. Je prends mon mal en patience en appelant les copains au téléphone. La salle se remplit très lentement, nous ne serons qu'une petite centaine de fans ce soir.


La première partie est assurée par Steeple Remove, un groupe originaire de Rouen dont je n'avais jamais entendu parlé. Premier morceau, première grosse claque, pas mal de gens reculent car le son est énorme... 2 guitares, un chanteur claviériste trônant sur le devant de la scène, un batteur métronome me faisant penser à Sébastien Chabal, les cheveux courts. Et la musique !! Tout ce que j'aime, puissante et massive, cela vous prend par les tripes, c'est lancinant, hypnotique, sonique. Les influences noisy sont bien présentes (The Jesus & Mary Chain, My Bloody Valentine), une touche de shoegazing et une dose de psychédélisme, le tout mélangé est redoutable en live, un mur du son, je ferme les yeux, je suis parti ailleurs. A côté de moi, un gars que l'on voit de temps à autre aux concerts a entamé une sorte de danse rituelle et saccadée, sous l'emprise de cette drogue qu'est la musique noise. Je savoure, je suis étonné, oui ! c'est bien un groupe français qui joue... surprenant mais rassurant. Le chanteur qui curieusement me fait penser physiquement au regretté Harno (Négresse Vertes) se lance dans des incantations (enfin, c'est l'effet que cela m'a donné). Les morceaux sont pour la plupart assez longs (mais bons !!). Par moment, on aimerait même que cela ne s'arrête jamais. 45mn de concert, surprenant découverte, j'irai acheter un Tee Shirt ainsi que leur dernier Cd, en disant au vendeur du stand tout le bien que j'avais pensé du groupe. Bonne mise en bouche !!
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On garde le même matériel sur la scène, The Willowz arrivent nonchalamment, 2 grands escogriffes au look très seventies, cheveux long filasse, et accompagnés de Jessica Anne Reynoza, la brune bassiste, plutôt moins jolie que sur les photos (typiquement américaine quoi). Richie James Follin, le chanteur, porte un chapeau et ressemble curieusement à David Duchovny (les cheveux longs en plus). Aric Christopher Bohn, le lead guitar qui se trouve en face de moi, me semble sérieusement amoché, il a failli se vautrer plusieurs fois par terre durant les quelques instants précédents le concert. Pour sûr ce n'est pas l'alcool, il me semble terriblement "chargé" (cocaïne ?). Qu'est ce que cela va donner ? Le show débute en douceur par Something, il faut s'habituer à la voix de Richie, très spéciale, assez aigüe, mais en concert cela passe beaucoup mieux. La musique ? Si vous aller sur Myspace, ils parlent de Folk/Rock/Indie. Vous enlevez le mot folk et rajoutez garage. C'est speed, la bassiste n'aurait pas dépareillé dans les L7, même attitude. Je trouve le début assez timoré mais dès Equation #6 (excellent), cela monte en puissance, bonne rythmique, ca pulse bien. Le lead guitar me fait peur, hagard, complètement allumé, les drogues ne suffisant pas, il continue à la bière en n'oubliant surtout pas d'asperger les premiers rangs. Quelques morceaux du dernier album en date, « Chautauqua » sont joués : Beware, Jubilee, morceau très roots et très stonien, le superbe Evil Son, très beau et émouvant, et Siren Song. Parfois l'on pense aux White Stripes, en certainement plus brut.

Richie présente le groupe, l'accent est au couteau et trainant, je n'entrave pratiquement rien à part « We're from California » ! Plus le concert avance, plus je rentre dans l'ambiance, et plus je trouve cela bon (tout en gardant un oeil sur Aric dont l'état m'inquiète). Sur l’un des morceaux où il doit d'ailleurs jouer sur un orgue Farfisa vintage, il mettra 1 à 2 minutes avant de s'apercevoir qu'une prise n'était pas branchée, pour finir par basculer par dessus l'orgue, emmenant tout avec lui en tombant par terre. Puis il jouera avec ses deux guitares autour du cou y compris le chevalet des instruments, une image pas triste !! Le final verra Aric de plus en plus stone envoyer valser sa Gibson SG, avec un résultat pas beau à voir (pour la guitare s'entend !). Il quitte la scène, laissant ses compagnons finir seuls le concert...

Beau succès pour le groupe, 65 mn de concert ils quittent la scène. Aric reviendra quelques minutes plus tard, mais devant son incapacité à fournir une note de plus, il repartira vers d'autres paradis, artificiels ceux-là. C'est certain que The Willowz ne plaira sûrement pas à tout le monde, mais moi, j'ai trouvé le concert assez réussi, malgré un départ qui m'avait laissé perplexe. Bonne soirée donc, je sors de la Boule Noire dans un état légèrement euphorique, tout simplement content et l'esprit apaisé. »



Tout droit venu de Rouen, Steeple RemovE s'est formé en 1996 et livre depuis une musique qui flotte entre la new wave, le shoegazing ou la musique psyché.
(http://www.myspace.com/steepleremove)
(http://www.steepleremove.com/)
(http://fr-fr.facebook.com/pages/Steeple-Remove/121875977871291?v=info)

 
The Willowz c’est du garage rock dans la plus grande tradition américaine avec batterie surmixée en avant, guitares aussi aigues que les voix qui pointent et refrains jouissifs hurlés en chœur. Formé durant l’été 2002 par Richie James Follin (chant, guitare) et Jessica Anne Reynoza (basse, voix), The Willowz commencent à composer leur musique sur fond de punk, soul, rock et blues. Le groupe, après un album éponyme en 2004, sort coup sur coup l’année suivante deux petits chefs-d’œuvre : ‘The Willowz Are Coming’ et ‘Talk In Circles’.

(http://www.myspace.com/thewillowz)
(http://www.thewillowz.com/)
(http://www.facebook.com/pages/Willowz/10588199782)

Willowz With A Z (2003) Artmonkey Records
The Willowz (2004) Dionysus Records
The Willowz Are Coming (2005) Sympathy for the Record Industry
Talk In Circles (2005) Sympathy for the Record Industry
Chautauqua (2007) Dim Mak Records

Steeple RemovE
Arno (Vocal, keyboards)
Mana Audisio (Guitar)
David B (Bass)
Walter Thomas (Drums)
Bomsky (Keyboards / Guitar)


THE WILLOWZ

Richie James Follin: vocals & guitar
Aric Christopher Bohn: guitar & vocals
Jessica Anne Reynoza: bass & vocals
Loren Shane Humphrey: drums


La Setlist du Concert
THE WILLOWZ





Something (Are Coming - 2005)
Equation #6 (Are Coming - 2005)
Meet Your Denise (Are Coming - 2005)
Cons And Tricks (Unveil - 2007)
Ulcer Soul (Unveil - 2007)
Making Certain (Unveil - 2007)
Toy (Talk In Circles - 2005)
Keep On Looking (Are Coming - 2005)
Beware (Chautauqua - 2007)
Nobody (Chautauqua - 2007)
Siren Song (Chautauqua - 2007)
Jubilee (Chautauqua - 2007)
We Live On Your Street (Unveil - 2007)
Evil Son (Chautauqua - 2007)
I Wonder (Are Coming - 2005)
I’ll Go Crazy (James Brown Cover)



La durée du concert : 1h05

AFFICHE / PROMO / FLYER

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The Willowz - Jubilee